Cette année, nous récoltons nos premières asperges mais cela fait plus d’un an que nous en prenons soin, car l’asperge demande de la patience.
1ère étape, et non des moindres : trouver des plants BIO, de bonne qualité et qui ne soient pas livrés uniquement en palette de 10 000 plants.
Ensuite, on prépare nos jardins : creusement des tranchées, apport de fumier, installation des goutte à goutte pour apporter de l’eau en cas de sécheresse. Mars/avril : C’est la plantation des « griffes » d’asperge.
A partir de là : on surveille la bonne croissance des tiges d’asperge, on désherbe (à la main et sans produit chimique), on s’assure qu’aucune maladie ni aucun insecte ne vient abîmer nos asperges.Un an après, comme nous avons acheté des plants de gros calibre, nous pouvons faire une toute petite récolte. C’est celle que nous pouvons vous proposer cette année. Mais attention, il est très important de ne pas trop récolter car sinon, on empêche les racines de faire assez de réserves pour produire pendant les années suivantes. La vraie première récolte, c’est l’année prochaine.
Quelques infos au passage : Qui produit le plus d’asperges sur la planète d’après vous ? Je vous le donne en mille : la Chine, suivie par le Pérou et les États-Unis. Ces cultures conventionnelles sont responsables de l’asséchement de régions entières notamment au Pérou, certaines populations étant privées d’eau car on juge indispensable d’irriguer des asperges dans des régions où ‘l’on profite d’une main d’œuvre bon marché. Et tout ça pour produire ces affreuses asperges toutes molles que l’’on achète dans des flacons en verre…. Concernant la culture française de l’asperge, c’est pas la joie : après avoir brillés pendant des années, nous sommes désormais bon 4e en Europe, et les surfaces cultivées ont diminué de 43 %.