Il y a d’abord les pucerons. Ils s’en prennent volontiers à nos courgettes, aux concombres et aux melons. Ils n’ont vraiment au-cun respect. Ils se nichent sous les feuilles qui, pour se défendre, se recroquevillent, ce qui est, vous vous en doutez, loin d’être un atout pour faire de la photosynthèse et pousser au mieux. Ils causent aussi de légers dégâts sur les légumes comme ces petites taches que vous pouvez voir sur certaines de nos courgettes (c’est uniquement esthétique, la courgette n’est pas abîmée).
Nous utilisons donc ce que l’on appelle la lutte biologique c’est-à-dire le lâcher de prédateurs que nous introduisons artificiellement (en résumé, on achète des sachets d’insectes) pour réguler la présences des ravageurs. On ne va pas les faire complétement disparaitre mais diminuer leur nombre pour empêcher les dégâts sur notre travail. Pour les pucerons, c’est donc les Aphidoletes aphidimyza, des cécidomyies prédatrices qui, en ce moment même, s’y attaquent.
Pour les éviter, nous avons deux techniques préventives :
– Les bassinages : quand il fait très chaud, nous arrosons nos serres très peu de temps mais régulièrement, ça leur donne moins envie de venir s’installer
– Nous installons systématiquement des sachets de Amblyseius californicus avant même leur arrivée pour que ces prédateurs soient déjà installés si les acariens décident de débarquer dans nos légumes.
A bientôt !
Magali & Guillaume.