Bonjour les amis,
Ça va vous ? Parce qu’à la ferme, la semaine dernière nous avons traversé une succession de déconvenues sur nos cultures alors, on vous le dit d’emblée, on a envie de se plaindre ! Attention, ça démarre.
– Les tomates sont touchées par le mildiou. On passe des heures à couper les feuilles présentant des tâches suspectes. Résultat nos plants de tomates se retrouvent avec une coupe « bien dégagée derrière les oreilles ». Et comme il fait beau et chaud ces derniers jours, une partie de nos tomates prend des coups de soleil car elles ne sont plus protégées par le feuillage…
– Les carottes sont abîmées par la fameuse mouche de la carotte ! Nous vous avons déjà parlé de cet insecte minuscule qui pond sur le sol près de nos carottes et dont les larves font ensuite des dégâts en creusant des galeries dans les légumes. Nous pensions être tranquilles cette année après avoir acheté de nouveaux filets très épais aux mailles minuscules (600€ le rouleau quand même, on y croyait !) et en mettant en plus à proximité de l’huile d’oignon censée être répulsive. La semaine dernière, récolte : beaucoup de dégâts sur ces carottes que l’on croyait si bien protégées… et un certain découragement (qu’est ce qu’elle fiche là cette mouche alors que personne ne cultive de carottes dans le secteur ?!) Depuis, on appelle des collègues, des conseillers techniques pour éviter que ça recommence et on envisage une solution radicale (qui nous déplaît beaucoup mais nous n’avons plus trop le choix) qui serait de ne quasiment pas faire de carottes l’année prochaine pour casser le cycle de cet insecte
Donc on a du mildiou sur les tomates (et aussi sur les concombres sinon c’est trop facile) parce qu’il a fait humide mais nous crions à l’injustice car nous avons aussi des problèmes qui sont réservés normalement à des étés chauds et secs comme des petites acariens dans les aubergines et les haricots.
– Et les papillons blancs, on en parle ? Vous les voyez dans vos jardins, ils sont beaux hein ? Et bien nous les détestons. Ils viennent pondre des larves sur nos choux qui en dévorent les feuilles. Une partie de nos ex-futurs choux-fleurs (enfin ceux qui n’ont pas été mangés par les limaces avant !) se retrouve avec des feuilles dévorées, ce qui est un obstacle majeur à leur croissance, vous en conviendrez ! Et la question qui nous taraude : Mais par où passent-ils ? ???? Car sur nos choux il y aussi des filets que nous lestons, vérifions, réparons lorsqu’il y a des trous. Pourtant, nous retrouvons TOUS LES JOURS des papillons DESSOUS.
Ce qui nous arrive en ce moment c’est une grande leçon de l’agriculture qui vient percuter notre coté « bons élèves » : parfois on fait de notre mieux, dans les règles de l’art, avec une grande rigueur mais quand on travaille avec la nature, il faut accepter que l’on ne peut pas TOUT maîtriser !
