Bonjour les amis,
Comment ça va vous ?
Pour nous, elle n’est pas facile, cette période.
Ce mois de juin nous inquiète et nous stresse particulièrement.
Pour quelle raison ?
Je pense que c’est évident,
…
Les mauvaises herbes poussent à une vitesse folle.
(M’enfin, vous croyiez que je parlais de quoi ? On est maraîchers, on est ici pour parler légumes…).
Le mois de juin, est une période charnière à la ferme : C’est le moment ou nous plantons de grandes séries de légumes indispensables à de belles récoltes à l’automne (comme les poireaux) mais il nous faut aussi garder du temps pour récolter tout ce qui commence à arriver avec profusion et surtout rester vigilants sur la pousse des mauvaises herbes…
… sinon c’est précisément MAINTENANT que l’on risque de basculer dans le chaos.
En juin, les jours sont longs et quiconque a quelques mètres carrés de jardin sait combien les mauvaises herbes poussent vite !
Comme vous pouvez le voir sur cette photo, le fait d’utiliser des toiles tissées ne les empêche pas de se frayer un chemin dans le moindre espace qui leur est laissé.
Alors vous pourriez me dire :
Est-ce si grave de les laisser prospérer ?
Dans le fond, on n’a jamais encore vraiment essayé et ce serait peut-être mieux que ce qu’on avait avant ?
Mais ça va pas la tête ??! Si on les laisse se développer, elles se multiplient !! Et vont ensuite très rapidement disperser leurs graines aux alentours et on sera de plus en plus envahis. Et c’est comme ça que nos belles cultures se font étouffer. Et le résultat ce sera quoi ? Il n’y aurait plus de bons légumes à manger, on aurait l’air fin !
Et si ce n’est pas tout de suite, ces graines de mauvaises herbes resteront tapies dans le sol, en dormance, attendant qu’à nouveau les conditions propices à leur développement se reproduisent.
Chez nous, elles ont actuellement un boulevard avec un beau tapis rouge au milieu. Pensez donc, notre sol est enrichi régulièrement, il y a de l’eau en abondance.
Mais en ce qui nous concerne, malgré la course de fond que représente ce mois de juin, on ne se laisse pas abattre et on retrousse nos manches. Et hop, on désherbe. On y consacre l’équivalent d’une journée entière de travail par semaine, c’est vous dire. On vous invite d’ailleurs vivement à faire pareil, si vous voulez garder un beau jardin, ce sera notre appel du 18 juin 😉